tant va konstrukt à l'eau qu'à la fin plouf c'est l'angoisse

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vendredi 15 janvier 2010

ANGOISSE 1 - L'ANGOISSE CA SENT BON

22 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

je ne comprend pas l'intérêt du téléchargement

il est possible de tout voir en ligne avec les technologie du jour

j'y vois presque une méthode, technique, etc....

15 janvier 2010 à 00:51  
Blogger Unknown a dit...

c'est tout à fait une méthode, et c'est en effet une technique, quoique plus sommaire que la méthode. c'est un parti-pris consistant à faire une revue, cohérente, que l'on vient chercher, que l'on conserve, dont on attend le numéro suivant, quelque chose qui existe à date fixe, quelque chose de borné. un site, c'est flou, c'est mou, ça n'est pas du tout la même chose.

15 janvier 2010 à 01:14  
Anonymous denis_h a dit...

Impossible de télécharger le fichier.
Le fichier que vous recherchez est actuellement indisponible.
Si le problème persiste, veuillez contacter l'administrateur du site.

15 janvier 2010 à 02:05  
Blogger Unknown a dit...

denis,

oui, ça couille un peu, je crois que le site de stockage que j'ai choisi n'est pas de première fraîcheur. je corrige ça dans l'après-midi. je te conseille de réessayer en soirée.
désolé du contretemps.

15 janvier 2010 à 03:17  
Anonymous Anonyme a dit...

le débit est affreusement lent 26/ko/s

17 janvier 2010 à 09:54  
Blogger Unknown a dit...

ouais, c'est le charme de la gratuité. si je raquais quarante euros par ans, j'offrirais un débit de concorde. là, on a droit à un tupolev. mais faut dire aussi que la revue est bien lourde.

17 janvier 2010 à 22:32  
Blogger lemon acid a dit...

En fait, on écrit des commentaires que pour se plaindre...

En cours de telechargement pour mo, ca a l'air de fonctionner. j'aurai un truc à faire au boulot, merci.

lemon a

18 janvier 2010 à 01:23  
Blogger Unknown a dit...

haha, c'est vrai ; bah c'est un peu à ça que ça sert, l'espace commentaire. un genre de sav, quoi.

bonne lecture !

18 janvier 2010 à 01:25  
Anonymous Anonyme a dit...

Je n'arrive pas à ouvrir le fichier Quick Time

18 janvier 2010 à 06:23  
Blogger Unknown a dit...

en faisant les tests sur mon ordinateur, le fichier s'ouvre sans problème avec powercinema (le lecteur multimedia fourni avec windows vista) ou avec vlc (un lecteur universel et gratuit disponible sur internet).

18 janvier 2010 à 06:30  
Anonymous thoams a dit...

bin moi j'ai bien téléchargé et bien aimé. tac!

19 janvier 2010 à 01:25  
Blogger Unknown a dit...

merci camarade !

19 janvier 2010 à 01:50  
Anonymous thoams a dit...

beaux et tristes aussi les poèmes de morphée

19 janvier 2010 à 05:40  
Blogger Unknown a dit...

merci pour elle :)

19 janvier 2010 à 05:45  
Blogger Manu Causse a dit...

Coucou, c'est le couillon numérique de service,
je vois le pdf, les textes (et il y a de chouettes trucs, j'aime tout particulièrement les récits-poèmes de Morphée), mais euh... les dessins, vidéos, etc, uù ça c'est ? Pas vu du tout.
Bonne continuation, j'attends le prochain numéro.

22 janvier 2010 à 00:10  
Blogger Unknown a dit...

salut,

bin normalement tu as téléchargé un fichier .zip. une fois décompressé, celui-ci se transforme en dossie qui contient, outre le pdf que tu as lu, d'autres dossiers : un pour les images, et l'autre pour la musique/vidéo.

25 janvier 2010 à 00:02  
Anonymous Anonyme a dit...

Les textes de Morphée... déjà, le pseudo m'emmène et je saute sur les textes issues de la somnolence !

on est loin de la morphine... plus près du bad trip, du red star mal fini,

à deux doigts de l'impasse ! un vrai flirt avec l'echec... mais sûrement ma pensée reste encore coincée dans les limbes du conservatisme bête !

Je reviendrais lire le numéro 2 !

Je finis celui-ci d'abord !
Pour le moment, j'aime !

29 janvier 2010 à 09:09  
Anonymous Morphée a dit...

Merci beaucoup à thoams, Manu et anonyme pour vos commentaires sur mes textes!

4 février 2010 à 00:39  
Blogger Raphaël Zacharie de IZARRA a dit...

UN FOL ESPRIT

La nuit était profonde, la forêt ténébreuse. En passant sous les frondaisons je fus assailli par mes chimères. Dans le noir apparurent des spectres éclatants. Songes inquiétants ou vent nocturne ? Ces follets sortis de mon imagination m'effrayèrent !

A deux pas de moi, une tombe bras grand ouverts. Là, une gueule béante, crocs acérés. Dans mon dos, un regard diabolique. Sur ma nuque, des pattes velues.

Je luttais contre des feuilles mortes, me défendais contre des branchages, fuyais des ennemis imaginaires. Parvenu au coeur de la sylve, je devins fou. Je me réfugiai au pied d'une souche que je pris pour le crâne d'un géant. J'attendis l'aube dans l'angoisse. Au matin, des bûcherons me trouvèrent.

Lèvres tordues, visage tourmenté, je leur adressai un râle long et sépulcral qui les pétrifia d'horreur.

Raphaël Zacharie de IZARRA

24 février 2010 à 01:45  
Blogger Raphaël Zacharie de IZARRA a dit...

1 - TROIS TEXTES A L'ETHER

L'apparition

Elle traînait le pas au bord de l'onde, parmi les herbes hautes. Sa robe d'un autre temps glissait le long de son corps, je détournais le regard avant de m'enfuir, l'âme en feu, le coeur à vif. Chaque jour je revenais, toujours je me sauvais. Jusqu'au jour où je trouvai le courage de rester. Je l'épiai alors qu'elle entra dans les flots. La créature s'ébattit devant moi, j'en tremblai. C'était la première fois. Depuis ma cachette je voyais sa chevelure ondoyer, son flanc émerger, sa gorge jouer dans le courant.

Simple mortel, j'étais témoin de cette apparition qui devait me marquer pour la vie. Peu d'hommes croiraient à mon aventure. Mais elle était là, elle nageait, chantait, et moi, tétanisé, je l'observais. A moi le fils des hommes, à moi l'humble enfant de la Terre il était interdit de voir la baigneuse. Fasciné, tremblant, je bravais le tabou. Allais-je survivre à la profanation ? Je craignis de perdre la vue, la raison, la vie ou que sais-je ? Le péril était grand, mais n'en valait-il pas la peine ? Puis la crainte du courroux divin me gagna. J'en avais vu assez pour donner du prix à une existence entière, peupler toute une vie de songes radieux. Ou de cauchemars rédempteurs.

Je m'éclipsai. Courant comme un fou, haletant, les larmes aux yeux, la fièvre au corps, je me sentais des ailes. J'étais le plus chanceux des hommes. Le plus malheureux aussi. A quel prix le Ciel allait-il me faire payer le sacrilège ? Je courais sans oser me retourner, comme si tous les dieux de l'Olympe étaient à mes trousses.

J'avais vu.

Au bord de la rivière j'avais surpris par hasard celle que je ne devais jamais voir, et au lieu de fuir et oublier j'ai voulu connaître certain secret. Les jours suivants j'étais revenu la guetter, dissimulé dans l'ombre. J'avais osé violer l'intimité de la légende, entrer dans l'onirique tabernacle, regarder en face le Mystère.

J'avais contemplé dans sa splendeur la fabuleuse, la mythique, l'hellénique Daphné.

Raphaël Zacharie de Izarra

+++++++

Les songes d'un gueux

Je suis l'amant solitaire, l'étoile errante, le pauvre hère de l'amour. Je n'ai pas de maison, pas d'or, pas de feu, pas de chance, pas de joie. Les bois, les champs, les rivières et les saisons sont mes asiles. Et la nuit le ciel est ma seule couverture, tiède en été, glaciale en hiver. Avec les constellations pour unique oreiller. Lorsque je dors je suis heureux. J'accède à un autre univers : les songes.

C'est en ces lieux oniriques que chaque nuit je deviens prince, oubliant mes oripeaux de vagabond : dans mes rêves un être, toujours le même, vient me rendre visite. Chaque nuit une créature mystérieuse, fine comme la libellule, gracieuse comme l'araignée d'eau, aérienne comme le vent me tient compagnie. Est-ce donc un elfe, une fée, quelque nymphe ou sylphide surgie des herbes qui m'entourent ? Je l'ignore, mais avec elle je deviens un héros, un chevalier vêtu d'or et de lumière partant à la conquête des étoiles, de toutes les étoiles que compte le ciel. Mes histoires rêvées sont épiques, grandioses, inoubliables.

(SUITE)

24 février 2010 à 01:49  
Blogger Raphaël Zacharie de IZARRA a dit...

2 - (SUITE) Et chaque nuit je poursuis mes aventures interrompues à l'aube. Le rêve reprend chaque soir son cours exactement là où il s'était achevé le matin. Parfois il m'arrive de m'endormir au grand jour dans les herbes folles, et je rejoins aussitôt ma fiancée onirique. Je sais qu'elle m'attend, toujours fidèle au rendez-vous.

Pendant longtemps j'ignorais qui était cette créature devenue l'amante de mes rêves, l'hôte de mes songes, la présence impalpable de mes nuits. Maintenant je sais. Je connais le nom de cette charmante sorcière qui vient me rendre visite dans mes songes pour les mieux troubler de sa chère présence. Je connais cette reine de l'illusion qui m'a emmené si loin, je connais cet être qui est le baume à mes misères.

Ca n'est pas une femme comme je le pensais. C'est un galant, un joli, un doux messager de la nuit.

Son nom est Morphée.

Raphaël Zacharie de Izarra

+++++++

Le coeur et l'entonnoir

Autrefois j'ai aimé une créature infernale. Un monstre beau, tendre, baroque et pur : prodige régnant sur un pays dont on ne voit jamais les frontières, aussi vaste que l'imagination. J'ai quitté les rivages qui vous sont si chers, asiles de vos dieux d'airain. J'ai rompu les amarres qui vous tiennent tant à coeur, impatient de rejoindre les brumes promises, loin de votre terre ferme.

Pour plaire à cet être hideux j'ai trahi raison, sens, logique. Pour cette chose innommable j'ai renié l'âpreté des sciences, attiré par l'haleine chaude, mystérieuse de ses baisers. Au nom de cet amour contre-nature je me suis détourné de la fontaine du savoir, préférant me désaltérer à la source brûlante, vénéneuse de ses lèvres. De ce breuvage impie j'ai gardé la nostalgie du feu qui donne leur éclat aux étoiles. Et rend si pâles vos visages enfouis dans la grisaille...

J'ai suivi cette chimère pour fuir vos jours remplis d'ennui. Vous étiez morts, elle était pleine de vie. Parce que j'ai aperçu une parcelle de vérité dans ses yeux vérolés, j'ai dit : "J'oublie la patrie des sages !". Ne me condamnez pas, la mort me demandera bien assez tôt des comptes pour avoir tant aimé la pourriture.

Aujourd'hui je demeure seul, mon amour putride n'est plus à mes côtés. La créature s'en est retournée à son cher enfer, et me voici revenu parmi vous. Je porte sa mémoire comme un délicieux fardeau. Parfois elle vient me visiter dans mes songes pour me cracher à la figure.

Cette créature, les plus âgés d'entre vous l'ont peut-être rencontrée un jour, dans un autre pays que ce pays, sous d'autre cieux que ces cieux. Elle avait les yeux profonds, noirs, terribles et beaux... Ils étaient bleus peut-être. A moins qu'ils ne fussent verts. Ou ténébreux. Mais quelle importance ? Ils étaient bridés comme des demi-lunes ou bien clairs comme l'eau vive. Elle n'était pas d'ici et pourtant elle était quand même de notre pays, de notre histoire, de notre temps. Elle était belle, laide, fascinante, effrayante.

Elle se nommait FOLIE.

Raphaël Zacharie de Izarra

24 février 2010 à 01:49  
Anonymous Mamadou Love a dit...

Quand je chie ça me rend dingue.:)
Et vous ?
j'attends impatiemment l'angoisse 3.
Allez Luya !!!

15 mars 2010 à 05:16  

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